MEMOIRES HAMADI
- Le chant du vent, du sable et de l’eau -
Hamadi Ahmed El-Hadj
La vie d’un oasien du Tidikelt ouest dans l’extrême sud algérien. Il raconte ce qu’il a vu, ce qu’il a entendu et ce qu’il a vécu. Il est le petit-fils de "l’esclave " Hamadi.
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PREMIERE PARTIE : Racine de la famille (les années 1880 E1949 environ)
Le potentiel de motivation est semEen moi par la demande de certains de mes anciens élèves, arrosEpar l’incitation continuelle que le Professeur Kobori Iwao n’a cessEde me pousser Ele faire ; germEpar l’encouragement que le Professeur Benkhalifa Abderrahmane m’inspireEais l’honneur revient au Professeur Hugot Henri et Madame (El’époque enseignants El’école primaire EAoulef, début de l’année scolaire 1949/1950 E1952/1953 ) qui m’ont tenu par la main pour faire les premiers pas et qui ont modelEmon âme ; Emon maû‘re d’école coranique Taleb Mohammed Abdallah Boukadi ; EM. Mohammed El-Farah, infirmier El’infirmerie d’Aoulef, qui m’avait le premier, initiEl’alphabet latin sur la tablette de l’école coranique, EM. Ali Sayah secrétaire interprète auprès du Chef de Poste Militaire Administrateur de la Place d’Armes d’Aoulef , qui a contribuEEsensibiliser ma mère pour me laisser continuer Ealler El’école, ECheikh Bay qui m’avait donnEles premières notions de grammaire arabe. Et surtout Emon père qui n’avait, pendant toute sa vie cessEde détester l’amertume de l’analphabétisme dont il était victime et qui a insistE coûte que coûte pour m’inscrire El’école laEue, quoi que mon âge était déjEavancE Sans cette initiative, je n’aurais pas étEarrachEEl’ignorance pour ne jamais bénéficier de la faveur de participer au convoi de l’écrit.
Étant autodidacte, encore illettrEEquatorze ans, je me sens toujours incapable de pouvoir m’exprimer comme il faut Etravers la langue française. Si je prie tous ceux qui m’accorderont l’honneur El’occasion de me lire, de bien vouloir tenir compte de ma faillibilitE C’est parce qu’on a beau être, on n’arrive jamais Emaû‘riser parfaitement une langue qui n’est pas sa langue maternelle. Pour cela je trouve des difficultés Einspirer, dans l’esprit de mon interlocuteur, E100 pour 100 le message que j’ai l’ardent désir de transmettre. Cette imprégnation précitée n’est qu’une excuse avancée au lecteur qui découvrira, certainement, des étourderies. Nul n’est infaillible ! On a des défauts dans la manière de raisonner on s’en rend bien compte ; mais souvent quand c’est trop tard.