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MEMOIRES HAMADI
- Le chant du vent, du sable et de l’eau -


Hamadi Ahmed El-Hadj


DEUXIEME PARTIE : Rencontre du monde extérieur (1949 E1953)


Chapitre 7 : Scolarisation tardive I (1949-1952 : 12-15 ans)

Injustice criante : les noirs et les arabes

   Une autre injustice criante, la corvée: il n’y a rien qui sème la haine profonde dans les cœurs, autant que la ségrégation raciale. Les français, Eleur arrivée dans la région, ont interdit l’esclavage. Cependant ils y soufflaient le chaud et le froid. D’un côtE devant la loi, toutes les personnes étaient égales. Mais de l’autre, ils fermaient les yeux pour le maintien de la discrimination. Ils appliquaient la politique : il faut diviser pour régner. On n’a jamais entendu parler du choix d’un caE parmi la communautEnoire. Ces caEs, étaient bien sûr, d’un dévouement absolu pour le chef de poste militaire administrateur. Ce dernier, bien qu’il fût au courant de tout ce qui se passait, faisait semblant de ne rien savoir.
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Chapitre 8 : Scolarisation tardive II (1952 étE: 15ans)

Voyage en France

   L’avoir Ela caisse de la coopérative scolaire s’est développée positivement. Monsieur Hugot s’est entendu avec Monsieur Pourrain, le journaliste, de payer un voyage Eun élève pour passer trois mois de vacances en France. Au cours de cette première année scolaire EAoulef, un journaliste envoyEspécial par le journal l’Yonne Républicaine, Monsieur Raymond Pourrain, a visitEnotre établissement pour y faire un reportage journalistique. Il a pris une photo de notre classe dont l'image paraû‘rait plus tard sur le journal précitE
   - Levez-vous, a demandEMonsieur Hugot.
   Monsieur Pourrain est allEdirectement et pris place Ela dernière table.
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Chapitre 9 : Scolarisation tardive III (1952 étE: 15 ans)

La première fois en train

   Je devais aller EAlger oEMonsieur Hugot était Emon attente. Le trajet se faisait par train. Mon père était inquiet pensant que je n’étais pas assez dégourdi comme les enfants élevés dans des villes pour pouvoir m’en sortir. Il a trouvEMonsieur Mohammed El-Boualaoui, lui aussi d’Aoulef qui se rendrait EOujda au Maroc. Il était rassurE Il m’a confiEEcelui-ci. L’embarquement se faisait de Kénadsa. Cette ligne ferroviaire étroite passait par la gare principale de Colomb Béchar, Ain Sefra, Méchéria, SaEa jusqu’à Perrégaux oEje devais me séparer de lui. A partir de lE commençaient les lignes ferroviaires larges. On devait changer de train. Lui, prenait la ligne de l’ouest et moi la ligne de l’est qui rejoignait directement Alger.
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Chapitre 10 : Scolarisation tardive IV (1952 étE: 15ans)

VoilE la France !

   Après plusieurs jours, j’ai voyagEseul Ebord d’un avion Edestination de Toulouse. M. Hugot a pris une autre direction et ne pouvait pas m’accompagner. A l’arrivée, Docteur Davidou, lieutenant médecin de l’armée m’a accueilli El’aéroport. Lui aussi, il m’était préalablement connu. Il avait activE durant plusieurs années, El’infirmerie d’Aoulef. Il m’aidait, durant les grandes vacances Eaméliorer mon français. Il m’avait corrigEdes petites rédactions, des petites lettres que j’adressais Emes différents correspondants en France. Différemment d’à Aoulef, je l’ai trouvEau grade du capitaine. AbsorbEpar ses activités médicales, il ne pouvait s’occuper de moi. Il m’a mis Ela charge de ses parents. Dans cette famille aisée, je me suis trouvEreçu comme un roi.
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Chapitre 11 : Scolarisation tardive V (étE1952EétE1953 :15-16 ans)

Rentrant chez moi avec chers souvenirs

   Pendant mon séjour en France, j’ai reçu une lettre d’Aoulef contenant l’adresse d’un grand-oncle ayant quittEAoulef en 1911 et qui se trouvait EParis, me demandant de le contacter si possible. Je lui ai écrit une lettre. Il m’a répondu par télégramme, me signalant qu’il était malade et qu’il ne pouvait venir me voir. Cette réponse désagréable m’a déplu mais je me suis résignEEl’accepter contre ma volontE Le 20 septembre, on m’a annoncEle départ prochain en retour. Cette annonce m’est tombée sur l’esprit comme une foudre car les imaginations m’ont fait croire que peut-être on allait m’oublier ou me laisser peut-être terminer ma scolaritEici en France. Une voix, entendu par moi seulement, m’a percEles oreilles: «comment ? Rester en France ? Impossible ! Et la promesse ? Et la promesse donnée Etes parents, Eton enseignant de l’école coranique ? Tu es fou».
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